On ne juge pas un livre sur sa couverture ou son titre… Faux ! Il s’agit de la première impression que le futur lecteur obtient. Tel un premier rendez-vous où l’apparence compte. Tu vas sûrement préférer porter ta tenue préférée et non pas un vieux legging trouvé dans le fond de l’armoire… Eh bien, de la même manière, ton titre est là pour capter l’attention de l’audience que tu vises.

Si tu veux qu’il clique sur ton article, il doit être accrocheur et percutant. Alors, voici quelques règles d’or :

• Utilise des chiffres : c’est 30 % de plus en termes de conversion ! À condition que le chiffre soit vrai et non abusif. « 150 astuces pour un blog qui convertit ». Qu’en penses-tu ? Qui dit mieux ? Tu as compris, rester raisonnable amène du lead. Par exemple : « 7 erreurs à ne pas commettre en blogging ».
• Préfère des questions qui intriguent : il s’agit là de requêtes souvent effectuées par l’internaute. Oui, poser une question sur le moteur de recherche offre un panel de réponses adaptées… Opte donc pour des titres comme : « Pourquoi ton blog ne convertit pas ? ».
• Joue sur l’émotion : avec parcimonie et au bon moment, tu peux intégrer des émotions. En marketing, on parle de 6 émotions : joie, tristesse, peur, surprise, dégoût et colère. Retrouve davantage sur le sujet via ce contenu de e-marketing.
• Pense SEO : insère des mots-clés pertinents comme « blogging efficace », « SEO », « conversion ». Retrouve des mots-clés propres à ton secteur via cet outil proposé gratuitement, Google Trends.
• Exploite le newsjacking : rebondis sur une actualité pertinente. Attention à ne pas louper le coche. Parler d’une actualité 3 mois après son déroulement n’a plus d’intérêt. Cependant, pense-y lors de la création de contenu pour promouvoir ta marque. Exemple : « Ce que l’intelligence artificielle change pour le blogging en 2025 ».

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Tu as compris, passe du temps à rédiger ton titre. Pour ce faire, aide-toi des techniques journalistiques. Tu peux d’ailleurs consulter cette belle ressource pour compléter l’approche de cet article. Elle est proposée par le Réseau International des Journalistes, rien que ça !

Enfin, n’oublie pas que derrière un bon titre, c’est la promesse d’un contenu intéressant. Si ton titre ne donne pas envie, ton article risque de rester inaperçu. Cela, peu importe sa qualité. À présent que ce point sur le titre est donné… Passons à la suite, le contenu de l’article.

2. Structure ton article pour une lecture fluide

Un bon article de blog doit être facile à lire et à scanner. A savoir que la majorité des lecteurs ne lisent pas un article mot à mot : ils le survolent. Selon une étude de Nielsen Norman Group, seuls 16 % des internautes lisent un article en entier. C’est pourquoi la structure est essentielle ! Même en lisant en diagonale, le lecteur doit recevoir l’information qu’il est venu chercher. Afin de répondre à cet objectif, plusieurs méthodes existent.

1. Applique la méthode de la pyramide inversée

La pyramide inversée consiste à présenter l’information la plus importante dès le début de ton texte. Tu penses que c’est contraire aux idées reçues ? Eh bien non… En procédant ainsi, ton lecteur va forcément tomber sur ce qu’il recherche. Bref, cela permet à ton lecteur de saisir rapidement l’essentiel avant de découvrir les détails plus approfondis. Alors, commence toujours par la réponse à la question principale, puis développe progressivement les éléments secondaires.

2. Utilise des sous-titres clairs et impactants

Parlons un peu HTML… Notamment via les balises Hn. Il s’agit des sous-titres (H2 à H6). À savoir qu’ils sont essentiels pour structurer ton texte et guider le lecteur à travers ton article. C’est pourquoi ils doivent être à la fois informatifs et captivants.

Par exemple, au lieu d’un simple « Introduction », choisis un titre plus accrocheur comme « Les clés d’un contenu efficace ». Cela incite davantage le lecteur à poursuivre sa lecture.

Aussi, intègre une structure logique. Commence par un seul titre H1. As-tu déjà vu un journal avec deux gros titres ? Non, bien sûr ! Pour la suite du texte, organise les sous-titres dans l’ordre.

Par exemple :

• H2 : ton sous-titre
  • H3 : la première partie du sujet exposé dans le H2
  • H3 : la seconde partie…
  • H3 : la troixième partie…
• H2 : ton second sous-titre
  • H3 : une question sur le sujet ?
    • H4 : détail un point de réponse…
    • Puis un second.

Bref, tu as saisi l’idée, j’en suis certaine ! A présent, il n’y a plus qu’à poursuivre la lecture vers un nouveau conseil.

3. Aère ton texte pour faciliter la lecture

Les paragraphes longs peuvent décourager la lecture. Alors, aère ton texte en le divisant en paragraphes courts. Le conseil consiste à créer un sous-titre ou à insérer un visuel tous les 300 mots.

Chaque paragraphe doit ainsi avoir une idée principale. Cela rend ton contenu plus digeste. Tes phrases s’en trouveront également raccourcies. Utilise plus de 15 mots et ton idée principale s’envole.

De plus, insère des listes à puces pour synthétiser des informations clés. À partir de 3 éléments minimum, tu peux opter pour cette solution. C’est visuel !

Une autre technique de mise en relief consiste à mettre en gras les mots-clés ou les idées importantes. Ces éléments deviennent plus visibles. Cela permet en outre à ton lecteur de repérer rapidement les points essentiels. Il va poursuivre sa lecture avec engouement !

4. Insère des visuels pour illustrer tes propos

Sans surprise, un texte sans images peut sembler monotone et difficile à suivre. C’est pourquoi, les visuels sont là pour les dynamiser. Qu’il s’agisse de photos, de graphiques, d’infographies ou de captures d’écran, ils rendent ton contenu mémorable.

Pourvu que les photos soient en adéquation avec ton branding, c’est encore mieux. En ce sens, tu as la possibilité de faire appel à un photographe spécialisé. Les banques d’images offrent aussi une autre option. Dans les deux cas, pense aux licences créatives pour le droit d’utilisation des clichés.

À noter que les visuels permettent également d’illustrer des concepts complexes en les simplifiant. Toutefois, assure-toi que les images soient pertinentes et ajoutent de la valeur à ton article.

Dernier point sur les images : place des visuels de qualité, mais pas trop lourds (environ 500 Ko max).

5. Applique les chapeaux de Bono

Les chapeaux de Bono sont un outil de réflexion créative. Ici, il n’est pas question du chanteur du groupe U2, mais de l’invention de l’Américain Edward de Bono. Psychologue spécialiste des sciences cognitives, il a créé un modèle permettant d’aborder un sujet sous plusieurs angles. Voici en quoi les chapeaux vont t’aider dans la création de tes articles de blog.

Pour faire simple, chaque « chapeau » représente une perspective différente :

• Chapeau blanc : objectif et factuel. Focalise-toi sur les données et les faits.
• Chapeau rouge : émotionnel. Explique comment le sujet touche ou pourrait toucher les émotions de ton audience.
• Chapeau noir : critique. Souligne les points négatifs ou les limitations.
• Chapeau jaune : positif. Mets en avant les avantages et les opportunités.
• Chapeau vert : créatif. Propose des idées nouvelles et innovantes.
• Chapeau bleu : organisationnel. Prends du recul pour guider le processus de réflexion.

Un lecteur qui tombe sur un pavé sans aération risque de quitter ton site en quelques secondes. Pense à rendre ton texte digeste ! C’est là que Bono tire son génie, tel le chapelier dans Alice aux pays des merveilles. Pas si fou, puisqu’il a compris qu’un chapeau est nécessaire à chaque occasion… « Il n’y a point de génie sans un grain de folie », disait Aristote. Force est de constater qu’il avait raison.

3. Propose du contenu evergreen et ajoute un appel à l’action efficace

Un blog qui convertit ne se contente pas d’attirer du trafic. Oh, que non ! Il apporte une valeur durable à ses lecteurs, prouvant ton expertise. C’est là que le contenu evergreen fait toute la différence. Il reste pertinent et utile sur le long terme. Intemporel ! D’ailleurs, ce type de contenu attire un trafic constant et renforce l’autorité du blog au fil du temps.

Concrètement, il s’agit de contenu qui persiste durant des mois, voire des années. Par exemple : « 10 astuces pour améliorer ton SEO ». Ce type d’article attire du trafic régulièrement. Pourquoi ? Il ne surfe pas sur une actualité. Ici, les conseils sur le SEO sont valables d’une année à l’autre.

Si tu souhaites véritablement du contenu evergreen sur le référencement naturel, je t’invite à poursuivre ta lecture via cet article sur les 3 types de SEO… Intemporel, je te rassure.

Sinon, pour varier tes articles, tu peux alterner avec du newsjacking. Cette pratique consiste à s’appuyer sur une tendance ou une actualité pour créer un contenu percutant et viral. Exemple : « Comment ChatGPT a révolutionné la création de contenu en 2025 ». Sa viralité pousse davantage l’audience à le partager sur les réseaux sociaux.

Bref, tu as compris la différence entre le contenu evergreen (toujours frais) et le newsjacking. C’est une question de temps : l’un est fait pour durer, l’autre pas.

Enfin, pour capter l’attention de ta cible et renforcer leur engagement, ajoute des appels à l’action. L’audience apportée grâce aux contenus va aider à convertir. De plus, leur action sera renforcée si tu places un CTA clair et engageant.

Tu souhaites quelques exemples ? En voici :

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• Laisse-moi un commentaire : quelle est ta plus grande difficulté en blogging ?